



"Mettre la table", c’est un peu mettre en scène une petite pièce quotidienne ou l'opéra grandiose des jours de fête. C’est le temps des retrouvailles, de la famille et des amis, des discussions qui s’éternisent, et des instants de complicité que l’on voudrait sans fin. Ce moment où le simple devient essentiel, où la convivialité crée des souvenirs.
Au final, c’est peut-être ça qui a toujours guidé mon parcours : une quête de connexion et d’authenticité, sur scène ou autour d'une table. Il y a une sorte d'évidence là-dedans. Comme si tout menait à ce besoin fondamental de créer des liens…

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Au début, il y a la scène. Cena. La danse d'abord, puis le théâtre — comme une invitation à s'exprimer, à bouger, à être vu. Ensuite vient la table. Ce ne sont plus les corps qui parlent, mais les objets, les plats, et surtout les moments partagés. Les couverts tintent, les rires fusent, et les confidences s’échappent entre deux bouchées.”
Sophie Nicolas Roy



" À l’image de ces liens, le contraste est devenu mon terrain de jeu. J’aime provoquer la curiosité, amener l’œil et la main à s’attarder, à explorer. Ce contraste, il peut surgir d'une ligne, d’une texture ou d’un jeu de couleurs inattendu. Mais jamais aux dépens du confort et de la fonctionnalité. Un objet, aussi beau soit-il, n’a de sens que s’il trouve sa place dans le mouvement de la vie, au cœur du partage…"





